- Spécialistes des primevères depuis 1936 -

Plantation et culture des primevères

Type de sol pour les primevères

Toutes nos primevères poussent mieux dans un sol neutre/légèrement acide. Elles aiment une position à mi-ombre avec des grandes quantités de matières organiques. Elles peuvent supporter un sol alcalin et pauvre comme les plantes annuelles, si vous les faites pousser partiellement à l’ombre et incorporez le plus d’humus possible, - mais elles ne pousseront pas aussi bien et ne formeront pas de grosses touffes. Les sieboldii ne pousseront pas dans un sol alcalin.

La culture des Primevères et Polyanthus

Les primevères de Barnhaven sont cultivées pour être résistantes et pour supporter de nombreuses conditions, mais les plantes sauvages dont elles sont issues proviennent des sous bois et donc nos fleurs seront les plus épanouies dans un sol riche en humus et bien drainé qui ne doit jamais s’assécher. Le lieu idéal serait sur une pente aux pieds des arbres feuillus ou dans un endroit faisant face au nord-est. Le plein soleil sur un feuillage gelé, un emplacement détrempé en hiver, les conditions gel/dégel alternés, ou des conditions chaudes et sèches en été leur sera généralement fatal.

Si vous avez beaucoup de gelées, les couvrir légèrement de feuilles ou de paille. Diviser les plantes tous les 2 à 3 ans peut aider aussi et c’est une obligation pour les doubles. Pour obtenir les meilleurs résultats, nourrissez les plants avec une solution faible d’engrais de tomate ou de carbonate de potasse tous les 10 jours du moment où les bourgeons commencent à se former jusqu’à l’ouverture des premières fleurs. Un engrais de ‘remerciement’ lorsque la floraison est terminée est recommandé, mais ne le faites pas trop tard dans la saison et n’utilisez pas un engrais riche en azote.

Les Primevères doubles

Elles ont besoin des mêmes conditions que les primevères décrites ci-dessus, mais il faut les bichonner un petit peu. Les doubles n’ont pas la possibilité de se reproduire d’elles-mêmes mais la plante va continuer de produire des fleurs dans l’effort d’avoir des graines, parfois jusqu’au centuple ! Ceci fatigue la plante et elles auront donc besoin de plus d’apports en eau et nourriture. Un peu de fumier avec un contenu élevé en azote est donc le bienvenu et l’humidité doit être surveillée pendant des périodes sèches en été. Vous pouvez cueillir quelques fleurs aussi – elles tiennent bien dans l’eau.

Parce qu’aucune graine n’est produite, les vieilles fleurs restent sur la plante et peuvent causer de la pourriture dans la couronne. Faites attention à la pourriture grise, et pulvérisez s’il y a des signes. Divisez les plantes tous les deux ans pour les garder vigoureuses.

Sieboldii

Les sieboldii sont aussi des fleurs des sous-bois, mais ne tolèrent pas un sol alcalin. Ils aiment l’ombre avec des tâches de lumière sous les arbres à feuilles caduques, avec un sol humide, riche en humus et bien drainé. Ils forment des grandes touffes de racines et donc ont besoin d’espace. Leurs feuilles commencent à mourir en août, et il faut donc penser à marquer leur position. Pendant qu’il y a très peu de signe de la plante au sol, les racines sont bien vivantes et travaillent pour l’année prochaine sous terre. Un paillis de terreau sans alcalin à la surface peut les aider.

primula sieboldii

© Anne-Marie Leroy, Photo prise au Japan en 2012.

Candelabres

Les candélabres sont faciles à cultiver, mais doivent être maintenues dans un sol humide et nutritif pendant toute la saison de la croissance. Elles sont idéales pour un jardin marécageux en plein soleil, ou bien dans un endroit humide à côté d’un ruisseau. Elles se portent bien aussi en groupes dans les bordures acides utilisées pour les rhododendrons ou les azalées. Elles perdent leurs feuilles en hiver (sauf P.prolifera) et se reproduisent elles-mêmes abondamment.

Florindae

Les florindae peuvent atteindre jusqu’à 150 cm de haut et en large dans les bonnes conditions. Elles ne sont pas vraiment des plantes pour les petits jardins. Elles sont au mieux dans un sol nutritif dans un jardin marécageux. Elles perdent leurs feuilles en hiver, se reproduisent elle-mêmes et hybrident facilement avec P. sikkimensis, waltoni et alpicola.

Denticulata

P. denticulata est facile à cultiver dans la plupart des jardins, mais elle aime bien un peu d’humidité et d’humus. Prenez garde aux limaces qui mangeront le cœur pendant l’hiver si elles peuvent. Elles se sèment facilement mais les couleurs des petits sont normalement moins claires que ceux de leurs parents. Après la floraison, les feuilles deviennent assez grandes, il faut leur laisser assez de place.

Capitata

Faciles à cultiver aux conditions normales pour des primevères. Les plantes ne vivent pas longtemps, mais un petit groupe se reproduira.

P. allionii

P. allionii sont normalement cultivés dans une serre alpine. Un terreau graveleux est conseillé, avec un couche fine de gravier pour éviter la pourriture. Généralement le plus content dans les pots peu profonds, mais pas trop grands. L’été : gardez les le plus frais possible et arroser juste assez. L’automne : l’arrosage restreint et les surveillez contre la pourriture. L’hiver : enlevez les feuilles mortes et pourrissantes et gardez assez sec. Printemps : appréciez-les, donnez un peu d’engrais et enlevez les fleurs mortes après la floraison. Un bon moment de les rempotez.

P. marginata

P. marginata sont très rustiques. Avec un bon drainage elles poussent bien dans une auge ou en rocaille, mais pour apprécier leur gloire en entier elles sont souvent cultivées dans une serre froide, ou la belle poudre sur leur feuillage est protégée de la pluie. Cultivation saisonnière comme au dessus.

Photos Lawson et Jason Ingram Photography - web Design : Daniel Lawson